Le projet HAARP (pour Highfrequency Active Auroral Research Project) serait à première vue et d'après son nom, une station scientifique inoffensive destinée à la recherche les aurores boréales en haute atmosphère. Composé de 48 antennes érigé en Alaska centrale à Gakoma, cet étrange champs high-tech protégé par un réseau de défense antiaérien comparable à celui de Washington, pourrait s'avérer être une arme très dangereuse.

› HAARP : Qu'est-ce que c'est ?

Le projet HAARP pourrait en effet être une arme à micro-ondes utilisant un miroir artificiel constitué de gaz ionisé. En d'autres termes et sans rentrer dans les détails techniques, on utilise des ondes HF émises depuis le site de Gakoma pour ioniser l'ionosphère et ainsi créer un miroir de gaz ionisé. On projette ensuite des ondes à très hautes fréquences sur ce miroir, de façon à pouvoir toutes les faire converger en un même point très précisément.

Dessin explicatif © Jean-Pierre Petit.

L'objectif serait de pouvoir bombarder d'un faisceau d'énergie directif, aussi puissant que précis, n'importe quel point de la planète terre.

› Les dangers possibles.

De nombreux experts en armement et scientifiques ont fait part de leur vive inquiétude face au projet HAARP, y compris au parlement européen. Le physicien allemand Zielinsky et le chimiste Richard William affirment que les énormes puissances mises en jeu sont susceptibles d'influencer la météorologie d'un pays et d'y provoquer des effets catastrophiques. Non seulement le projet HAARP serait capable d'influencer le climat d'un pays mais pourrait également servir à détruire en vol des missiles, fusées, avions et satellites, rendre inutilisables des installations électriques civiles et militaires, communiquer avec des sous-marin même à grande profondeur, provoquer des incendies dans des installations industrielles, interdire les communications radio sur une zone donnée, scanner le sol et les océans à grande profondeur, attaquer des cibles au sol, constituer un bouclier anti-missiles sur une zone donnée et même influencer l'esprit et le comportement des foules en interférant les fréquences cérébrales.

› Projet suspendu ou rendu secret ?

Le gestionnaire du programme HAARP, le Dr James Keeney, de Kirtland Air Force Base au Nouveau-Mexique, a déclaré que le centre de recherche ionosphérique de 35 acres, situé dans la région reculée de Gakona en Alaska, était hors service depuis le mois de mai 2013. Un an plus tard en mai 2014, David Walker, secrétaire adjoint de l'Armée de l'Air pour la science, juge que le site de Gakona n'est plus d'aucune utilité, quant-à l'avancée des recherches permettant d'autres modes de gestion de l'ionosphère, et annonce son démantèlement.

Simple source de rumeurs ou réalité ? Pour certains, le projet HAARP reste encore en activité et ce dans le plus grand secret. Il pourrait même, selon les plus sceptiques, être lié à certaines catastrophes météorologiques et technologiques récentes.